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Croyances des Bomboma !!
Selon Bolomba, les Bomboma croient en l'existence d'un Etre suprême qu'ils désignent sous trois noms: Bolobo, Nyamolo et Nyapongo.
Ces trois noms sont utilisables séparément ou ensemble, et connaissent des fréquences d'emploi variées selon les circonstances.
Ainsi, Bolobo est employé dans les prières qui expriment le regret, l'indignation ou le désespoir.
Nyamolo est utilisé dans les prières qui expriment la confiance dans l'Etre suprême. Nyapongo est plus fréquent dans
les chants rituels (ex : lors de la mort d'un notable) et dans les prières collectives ou individuelles.
Ces noms sont souvent accompagnés d'attributs louangeurs :
- Wa Likolo "du haut", signifie que l'Etre suprême réside en Haut pour suivre toutes les activités des hommes et connaître le bien et le mal qu'ils font.
- Ekita-Gbolo "qui descend comme en tombant", Dieu descend sur chacun comme bon lui semble.
- Ebonzo Nyamandeko "celui qui rassemble et qui accueille", il est employé comme une exclamation à l'annonce de la pluie.
Celui est perçu comme un signe, comme une occasion que Dieu emploie pour rassembler les hommes.
- Muulu "souffle, vent, haleine", Dieu est invisible, immatériel. L'homme vit du souffle. C'est Dieu qui donne vie à l'homme et à tout ce qui existe.
- Nkolo-Akolo "maître véritable".
Le culte !!
Il existe deux sortes de cultes: le culte tribal et le culte parental.
- Le culte tribal est organisé par chaque village. Celui-ci se choisit un lieu propre, généralement près d'une rivière, sous un arbre spécifique.
Ce culte se déroule une fois l'an avant la pêche de la saison des pluies. Mais il peut aussi être décidé à titre exceptionnel par le chef du village à la suite d'une épidémie, d'une diminution de la fécondité ou de pêche et chasse infructueuses.
La particiapation aux cérémonies est obligatoire sauf pour les malades et les viellards.
- Le culte familial est propre à la parentèle et est destiné aux ancêtres du clan. Il a lieu au niveau de chaque lignage et porte un nom spécifique selon le clan
p.ex. Mundo, Mwandi, Nveta. La cérémonie est circonstancielle et se déroule dans la maison de l'officiante, designée par les ancêtres.
A côté de ces deux cultes, il existe des cérémonies d'action de grâce (après une chasse ou une pêche fructueuse) et des cultes personnels (p.ex. la présentation d'un nouveau-né aux acêtres).
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